"Croisant nos deux langues et nos deux pratiques, la littérature et l’acrobatie, nous interrogerons l'acte d'accueillir l'Autre. Ou non. Ou peut-être. Et comment ?" Violaine Schwartz
Samedi 26 octobre 20h30 Théâtre DE L’UNE À L’HÔTE de Violaine Schwartz,
Avec Violaine Schwartz et Victoria Belén
Mise en scène Pierre Baux
Hôte, du latin hospitem, de hospes, itis : Terme polysémique désignant aussi bien une personne qui accueille gracieusement quelqu’un chez elle et lui donne l’hospitalité, qu’une personne qui est reçue chez quelqu’un et à qui l’on donne l’hospitalité. La chaise est le plus petit territoire du monde. C’est l’allégorie de l’hospitalité, ou non. C’est l’unique objet de scénographie de De l’une à l’hôte.
La circassienne Victoria Belén et la comédienne Violaine Schwartz se rencontrent, s’ajoutent, se cumulent, dans cette pièce où elles évoquent l’hospitalité. Dans notre société où l’on questionne les frontières du monde, de notre peau, de notre souffle, de notre humanité, où l’Autre est devenu·e avant tout un danger dont il faut se protéger, qu’en est-il de l’hospitalité ? Quel risque prend-on à accueillir ? Quel risque prend-on à ne pas accueillir ?
Croisant leurs pratiques et leurs mémoires, l’espagnol et le français, l’acrobatie et la littérature, dans ce territoire où il n’y aurait qu’une seule chaise à partager, elles sont hôte et hôtesse l’une et l’autre. Tour à tour conférencière à quatre mains, employée de la préfecture, professeure de français ou réfugiée…
Texte Violaine Schwartz et extraits de Tout autour. Une œuvre commune du collectif PEROU – Pôle d'exploration des ressources urbaines