Jazz à Céret - Olivier Temine Trio - Léon Phal Quintet
Jazz à Céret - Olivier Temine Trio - Léon Phal Quintet
Olivier Temine Trio
Est-il possible de mélanger John Coltrane, Stevie Wonder, Oxmo Puccino et Duke Ellington ? Avec Inner Songs, Olivier Temime le prouve et se fait l’héritier d’un jazz cosmopolite, nourri des soubresauts de son époque, par essence métissé et puissant. Qu’il s’agisse d’arranger et d’improviser sur un discours de Rahsaan (Roland Kirk), d’harmoniser le chant d’un merle ou de partir d’un air de berceuse, Olivier compose une musique très mélodique, émotive et basée aussi sur l’interaction avec ses complices en quintet et désormais aussi en trio: Emmanuel Bex, toujours sur orbite, triture des harmonies ineédites et la batterie tellurique de Tristan Bex (son fils), dialoguent avec un Temime aux saxophones toujours plus expressifs.
A quatorze ans, il étudie la musique avec un professeur particulier, puis avec Philippe Renault au conservatoire de Marseille où il obtient la médaille d'or de la classe de jazz. Lauréat du concours Jazz Futur 90 parrainé par Dee Dee Bridgewater et prix de soliste au tremplin de la Défense 97, il s'impose au gré des festivals (Marciac, Calvi, Antibes, Montreux...), jam sessions et rencontres (Johnny Griffin, Wynton Marsalis, Jon et Michèle Hendricks, Steve Grossman, Daniel Humair, Emmanuel Bex, Laurent de Wilde, les Belmondo, Jean Loup Longnon, Eric Le Lann, etc...), comme un des plus vifs improvisateurs de la scène européenne.
Le plus souvent au ténor, il se produit dans les années 2000 entouré de ses ‘Volunteered Slaves’ (clin d'oeil à Roland Kirk) à dimension et personnels variables, sans pour autant renoncer à ses appétits boeufeurs. S'il ne renie pas le legs coltranien, il s'impose au ténor comme un héritier des souffleurs du hard bop, qu'il prolonge et actualise avec une verve toujours cantabile de hérissements, déchirements et paroxysmes qui doivent autant au free qu'aux saxes du rythm and blues. - Philippe Carles, Le Nouveau Dictionnaire du Jazz
La crête toujours bien haute sur son crâne et un peu plus de dix ans après ‘The Intruder’, le saxophoniste marseillais renoue avec l'album en leader. Un retour gagnant .. qui nous touche et nous surprend! - Bruno Guermonprez, Jazz News
Léon Phal Quintet
Brillant Conservatoire et Haute Ecole de Musique de Lausanne, vainqueur des tremplins Nancy Jazz Pulsations et Jazz à Vienne 2021, Révélation Jazz Magazine 2019, grandes scènes européennes, aujourd’hui promu représentant de la New French Touch, Léon n’a qu’une envie devenue obsession : aller toujours plus loin. Pousser la limite. Et ‘son quintet est un bonheur sur scène!’ (Laure Narlian, France Info)
Stress Killer est une fusion magique, addictive et dansante, de jazz, de house et de groove... une hybridation des genres qu’il pratique plus que jamais et qui touche un public de plus en plus large. "Il y a de tout, observe Léon, des adolescents comme des personnes de l’âge de mes parents. C’est ce qu’on peut rêver de mieux. Ce qui m’importe, c'est que les gens viennent nombreux, qu’ils ressentent des émotions et soient heureux."
Alors le jazz, une musique poussiéreuse du passé ? "Le jazz ne peut pas être vieux, c’est une musique bien trop vivante. L’essence même du jazz est une fusion de styles... Depuis son apparition, le jazz n’a fait que s’imprégner, retranscrire et digérer les esthétiques des musiques populaires contemporaines. Chaque courant majeur du jazz est inspiré de son époque... J’ai voulu apprendre le jazz pour être libre de faire ce que je veux, de jouer du punk, de l’afrobeat ou du reggae’,.. de chercher, synthétiser les rythmes, dessiner les arrangements. Ressentir le groove qui se met en place et s’installe comme une évidence. Séquencer, looper. Chercher encore. La bonne sonorité, le bon grain à atteindre, à entendre. Et finalement tout réinterpréter.
Avec son noyau de musiciens connectés sur les mêmes fréquences, répondant aux mêmes références, plongeant encore plus profondément dans la zone entre la culture des boîtes de nuit et celle des clubs de jazz, ‘dans une osmose organique euphorisante. Le groupe semble célébrer la vie, tout simplement’.
Un voyage musical à la croisée des chemins entre le jazz et l’électro, une expérience sonore à couper le souffle !
Plus efficace que n’importe quelle molécule, c’est un anti-stress naturel ! - France Inter Un jazz très actuel. Bluffant et assez addictif ! - Sabot Jazz