La pie voleuse

Maria n’est plus toute jeune et aide des personnes plus âgées qu’elle. Tirant le diable par la queue, elle ne se résout pas à sa précaire condition et, par-ci par-là, vole quelques euros à tous ces braves gens dont elle s’occupe avec une dévotion extrême… et qui, pour cela, l’adorent… Pourtant une plainte pour abus de faiblesse conduira Maria en garde à vue…

« Le cinéma, ça reste physique. Il y a du bruit, il pleut, il ne pleut pas, le soleil est là ou il n’est pas là et toi, tu cours après la lumière, après les inconvénients du réel, après tout ce que tu ne maîtrises pas, même si tu essaies de tout préparer au maximum.

On est sur une figure où la vie est difficile pour les personnages, les conditions évidemment, mais aussi la vie amoureuse, leurs sentiments changent, ils ont des bouleversements. Tout ça se résout au dénouement dans une immense bienveillance, envers eux-mêmes et envers les autres. C’est pourquoi je veux que cette lumière très claire, très printanière, nimbe leurs tourments et prenne le dessus à la fin, pour que tout se termine de manière heureuse. Je veux faire un film lumineux, clair et bienveillant. »