Nurk (Pop - Valencia) + Elgun Stone (Folk - 66)

Elgun Stone.
Un nom qui sonne comme une trouvaille, une pierre brute polie par le temps et les mélodies. Sa proposition ? Une épure folk, l'essentiel : une guitare acoustique et une voix. Mais derrière cette simplicité apparente, une profondeur se révèle. Des chansons qui racontent, avec une poésie douce-amère, les paysages intérieurs, les amours fragiles, cette mélancolie lumineuse propre à ceux qui savent écouter le silence. On y devine des échos de ballades anglo-saxonnes patinées par le soleil du Sud, une forme de folk artisanal, sans fioritures, qui va droit au cœur. Elgun Stone, c'est la confidence murmurée au coin du feu, la mélodie qui s'accroche et qui, mine de rien, vous suit longtemps après l'avoir entendue.

Nurk.
Un autre voyage, une autre intensité. Ici, l'instrumentation se fait encore plus minimaliste : guitare et voix, comme un fil tendu entre l'âme de l'artiste et l'oreille de l'auditeur. Mais dans cette nudité sonore, une force se dégage. La voix de Nurk porte des émotions à vif, des fêlures, des espoirs tenaces. Ses chansons sont des fragments de vie, des instantanés bruts qui ne cherchent pas à séduire, mais à partager une vérité, aussi douloureuse ou belle soit-elle. On pense parfois à ces songwriters américains qui ont creusé le sillon de l'authenticité, mais avec une sensibilité bien à lui, une manière de laisser les silences respirer entre les mots, de laisser la guitare tisser une atmosphère à la fois fragile et puissante. Nurk, c'est le blues de l'âme sans le folklore, une introspection poignante qui ne laisse pas indemne.