Pelat de Joan Català

. Comme dans ces fêtes populaires, il invite petits
et grands à jouer un rôle actif. Seul, il surgit au milieu des
spectateurs dans un espace circulaire en plein air. Portant
un mât de cocagne en bois long de 5 mètres, il s’amuse à le
faire tournoyer autour de lui, d’une épaule à l’autre et sur
son dos. Il le soupèse, le jauge, l’apprivoise. Mais son objectif
n’est pas uniquement là. Il souhaite le redresser et grimper
tout en haut, jusqu’au sommet.
Pour réaliser cette mission risquée, il propose alors à cinq
personnes de le rejoindre. Cinq individus qui, à première
vue, ne se connaissent pas. Attentifs et silencieux, tous
manoeuvrent délicatement pour transformer ce poteau
en agrès sous les encouragements du public. Quand soudain
Joan Català s’élance avec une force épatante.
Au-delà de la beauté de ses acrobaties parfaitement
maîtrisées, le circassien nous surprend par son aisance
à embarquer les spectateurs dans ce projet fou, chacun
apportant sa petite pierre à cette performance.