danse et paroles décoloniales
Dans ce solo mêlant danse et oralité, Maryem Dogui interroge ses racines africaines et son héritage culturel d’enfant d’immigré-es empêché par des siècles de colonisation et d’assimilation françaises.
En investissant l'espace public de ses gestes et textes, elle rend commun et politique ce qui jusqu'alors relevait de l'intime : les conversations sur un banc avec son père, les mouchoirs de sa grand-mère, les photos de famille, le racisme ordinaire auquel elle est confrontée...
Le prénom c’est la tentative de réparation d’une chaîne brisée, la réappropriation viscérale d’un héritage à trous. Un témoignage intime comme réconciliation transgénérationnelle et multiculturelle.