Cycle de conférences : Jean Lurçat, un artiste protéiforme
Cycle de conférences : Jean Lurçat, un artiste protéiforme
Annulés : mardi 8 et mercredi 9 octobre à 18h00 - reportés les 13 et 14 novembre
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Réservation conseillée
Jean Lurçat (1892-1966), une vie, une œuvre
Gérard Denizeau, historien d’art, musicologue et universitaire
Miroir de son époque, l’art de Jean Lurçat demeure l’une des plus originales contributions visuelles sensibles du XXe siècle. Côtoyant en ses jeunes années les cercles de l’Art nouveau, de l’expressionnisme, du cubisme, du surréalisme, du réalisme… sans jamais s’y intégrer, Lurçat se signale avant tout par la variété de ses pratiques (peinture, tapisserie, gravure, céramique, verre, poésie, etc.). Des mélancoliques canevas réalisés avec Marthe, son premier amour, aux tapisseries chantant le monde apaisé en passant par les huiles angoissantes de l’entre-deux-guerres, c’est toute la chronique de son siècle que chante ainsi cet art visionnaire.
>ANNULE : Mardi 8 octobre à 18h00 - reporté au Mercredi 13 novembre à 18h00
Le Chant du monde, chant funèbre et triomphal
Gérard Denizeau, historien d’art, musicologue et universitaire
Rénovateur de la tapisserie contemporaine, Lurçat a consacré les dix dernières de sa vie à l’immense et énigmatique tenture du Chant du Monde, hommage aux valeurs spirituelles de l’homme confronté à la terreur de l’apocalypse nucléaire. Déchiré par les morts tragiques de son fils Victor et de la bien-aimée Rossane, l’artiste lance ainsi un ultime message à la postérité, message qui, célébrant « l’homme en gloire dans la paix », conserve une part de mystère due en grande partie à son inachèvement. Plus d’un demi-siècle après la disparition de son auteur, Le Chant du Monde n’en reste pas moins, à mi-chemin entre angoisse et espoir, d’une brûlante et fervente actualité.