L’Opéra Clandestin présente une production originale de « Orphée aux Enfers » de Jacques Offenbach, une œuvre célèbre pour son humour décapant et sa parodie des dieux de l’Olympe.
Inès Berlet incarne Eurydice et Cupidon. Mezzo-soprano formée à la Haute École de Musique de Genève et au CNIPAL de Marseille, Inès Berlet a développé une carrière sur des scènes majeures comme l’Opéra de Rouen ou le Théâtre des Champs-Élysées, interprétant aussi bien Rosina, Cenerentola que Papagena ou Silvia dans Haydn.
Le rôle d’Orphée/John Styx est confié à Timour Sadoullaïev. Ténor d’origine russe, il s’est illustré aussi bien dans le répertoire d’Offenbach que dans les grands opéras classiques, menant une carrière diverse sur les scènes françaises.
Hoël Troadec, dans les rôles d’Aristée et Pluton, est un ténor passé par les plus grandes productions en France et en Europe, notamment à l’Opéra de Lausanne et lors de festivals internationaux. Il est reconnu pour ses rôles qui allient une forte présence scénique et un souffle comique.
Diane et l’Opinion publique sont portées par Alexia Macbeth, mezzo-soprano franco-britannique, diplômée de la Guildhall School à Londres, et membre d’Opera Fuoco avec laquelle elle a chanté Cherubino (Mozart) et Lady in the Dark (Weill). Elle se produit également à la Philharmonie de Paris, à l’Opéra de Reims et sur des scènes internationales.
Dans le rôle de Jupiter, Florian Bisbrouck fait valoir sa solide formation à l’École Normale de Musique de Paris. Lauréat de plusieurs concours lyriques, il se distingue par un répertoire éclectique allant de Haydn à Massenet, et par sa collaboration avec d’éminents chefs et metteurs en scène.
La partie pianistique est assurée par Julie Faure, artiste complète : pianiste, cheffe de chant et chanteuse lyrique. Diplômée du Pôle Supérieur de Paris Boulogne-Billancourt, du CNSMDP et de l’Université Paris-Sorbonne, elle excelle autant dans l’accompagnement des chanteurs que dans le grand répertoire soliste.
En réunissant ces artistes à la carrière déjà riche, cette version d’« Orphée aux Enfers » promet une soirée musicale pleine d’éclat, de lyrisme et d’humour, mettant en valeur tant la tradition que la modernité de l’opéra bouffe.